vendredi 29 mars 2013

Joyeuses Pâques à tous!


Je vous souhaite un savoureux week-end de Pâques. Que vos paniers soient bien garnis et que le soleil réchauffe vos jardins.

Merci à mes chers lecteurs pour votre fidélité.

@ bientôt...


Hervé Gaudin.

Money, money, money


 2012, odyssée des espèces


La télé, c’est difficile, ça coûte cher et ça peut rapporter très gros. Dans le palmarès du pognon dans la production, «Money Drop» décroche le pompon selon une étude très sérieuse d’ETS, Madigan Cluff et Digital TV Research établie sur toute l’année 2012. Le jeu estival présenté par Laurence Boccolini remporte tous les suffrages de la rentabilité avec un chiffre d’affaires de 164 millions d’euros. Les gains ne vont pas uniquement dans les fouilles des candidats stressés par l’enjeu de perdre des liasses épaisses à cause d’une bataille napoléonienne ou d’une formule  chimique. TF1 (France), ZDF (Allemagne) et Canale 5 (Italie) se frottent les mains d’avoir donné sa chance au produit.

En seconde place, «Un diner presque parfait» se gave sans modération. En contrepartie de la somme modique de 1000 euros, l’hôte du jour met une pression énorme sur les commerçants de son quartier, se donne un mal de chien pour concocter un filet mignon en croûte alors que ses convives désirent du poisson à la vapeur, redécore son salon Louis XV de fond en comble en salle des fêtes provinciale puis improvise une partie de pétanque avec des boules en mousse qui ne roulent pas. En fin de soirée, les participants se congratulent, s’échangent leurs coordonnées comme au dernier jour d'une colo et aussitôt le dos tourné, se massacrent entre eux avec des notes gravées en rouge comme sur le carnet scolaire de Mickaël Vendetta en primaire (malheureusement, nous n'avons trouvé aucune trace de son passage au collège). N’empêche que le programme d’origine britannique reste le plus diffusé en Europe et remporte le pactole 149 millions d’euros. Miam, miam!
Le jeu présenté par Arthur emboite le pas en troisième position avec des recettes avoisinant les 100 millions. Y'a de quoi faire des heureux compte tenu de l'idée sommaire: on ouvre des boîtes, on ferme des boîtes, on rouvre les mêmes boîtes, on blêmit, on craque, on pleure et on repart avec un gant de toilette. Tant pis, c'est la plantureuse demoiselle de Haute Savoie au décolleté plongeant et à la bouche prometteuse qui savoure cruellement le bonheur de garder les 500 000€. Le concept approche les 100 millions. A priori, on prend et on ne laisse rien.
Enfin, «Danse avec les Stars» et «The Voice» se partagent le magot sans mégoter. Quand les uns tournent dans des chorégraphies subtiles, d’autres  se retournent pour buzzer devant le pâle sosie de Mika à la voix trop aigue ou une imitatrice de Véronique Sanson moins talentueuse mais tout aussi alcoolisée en coulisses. L'argent fait le bonheur des producteurs et la désolation des téléspectateurs intraitables. Jean-Marc n'est pas le seul généreux. Alors, quand concept rime avec pépettes, moi j’achète!


Hervé Gaudin. 

lundi 25 mars 2013

Consommation


Blagues à part

Cadbury s'attaque à nos zygomatiques pour nous astreindre à un traitement drastique. A partir du 15 avril prochain, les amateurs de Carambar ne trouveront plus au hasard d'une dégustation passagère les fameuses blagues à deux balles à l’intérieur des sachets d'emballage. Paf le chien se heurte à une démarche purement intellectuelle visant à instruire davantage les enfants dans les cours d’école. Pas seulement, elle vise aussi à priver les gourmands à se taper des barres pendant qu’ils mâchouillent fermement le bâtonnet caramélisé impossible à déloger sans quatre paires de doigts. Tant pis, les mangeurs de glucose s’adonneront à des lendemains moroses portés par cette pesante sinistrose. Depuis de nombreuses années, les cadors du marketing prennent un malin plaisir à bouleverser nos habitudes de consommateurs aguerris.
En 1990, Groquik, personnage symbolique de la marque Nesquik disparaît subitement sans raison apparente. De fausses excuses liées aux problèmes d’obésité chez les adolescents en mal de boisson chocolatée perturbent les hautes instances des petits déjeuners familiaux. L’ambassadeur de la poudre cacaotée renvoie une image équivoque de l’obésité qu'il faut fuir à tout prix. Aussitôt, un lapinou tout roudoudou nommé Quiky lui carotte sa place sur les étiquettes.
Le monde du chewing-gum ne mâche pas ses maux non plus. Malabar change de mascotte en 2011. Le héros musclé bravant le danger houppette au vent dans les spots publicitaires laisse sa place au chat noir Mabulle. Les nostalgiques boudent le produit qu’ils ne reconnaissent plus. Un groupe de soutien se crée ensuite sur les réseaux sociaux clamant vainement le retour de l’empereur du bi-goût. Aux dernières nouvelles, le blondinet bulle au soleil et coule des jours tranquilles au paradis du fruit.
Jusqu’où oseront-ils aller? Je crains de voir le Chamallow changer de forme et se durcir. Le bon gros bonbon tendre devra s'y attendre. Le Chamadur triangulaire inondera le marché de la baisse érectile chez l’homme en concurrence déloyale avec le Viagra. Avec Chamadur, le plaisir dure. Les épouses insatisfaites reprendront progressivement du poil de la bébête. Dans le même registre, le garçonnet Haribo tombera la salopette trouée au popotin pour jouer le bad boy tatoué à la Matt Pokora. «Mon crocro c’est mon poto" ou "ramène pas ta fraise» en guise de slogans peu alléchants.
En définitive, ça fait causer dans les conseils d’administration et ça relance le marché de la carie. Tous ces changement deviennent inlassablement barbants. Personne ne peut me sucrer le désir d'avoir dent contre eux.

Hervé Gaudin.

mercredi 20 mars 2013

Tombée du ciel



Joséphine ange gadin


L’héroïne de la série cuculte la praline est tombée de son paradis céleste.
Selon un sondage IPSOS pour le journal de Mickey, les enfants ne l’aiment plus. Enfer et damnation pour l’aide passagère à domicile qui s'incruste pour donner un coup de pouce au destin des cas les plus désespérés! D'emblée, je me désolidarise de cette fourbe ingratitude envers cette magicienne à la démarche dandinante au secours des bonnes âmes. Qui ne rêverait pas d’avoir ce petit bout de femme à ses côtés pour virer son collègue à l’eau de Cologne étourdissante, son chef du personnel qui refuse votre week-end de trois jours en Normandie ou du professeur de chimie particulièrement sévère sur votre dernière copie blanche? D'un claquement de doigts, elle renverserait la tendance.

Depuis quelques temps, la renommée de Mimie Mathy bat sérieusement de l’aile face à l’envolée prodigieuse d’Omar Sy, l’infirmier Kaïra préféré aujourd’hui dans les cours d’école. Dans le top 10 des célébrités les plus aimées, personne ne semble intouchable. Encore quelques daubes à son actif et l’acteur récemment baptisé à l’eau bénite américaine appellera son service après vente pour se refaire une santé médiatique. Après les critiques virulentes de Jean Rochefort l’accusant d’assassiner ses contemporains, la comédienne se fait à nouveau crucifier en place publique par une enquête à la fiabilité douteuse. Auprès d’un panel représentatif de jeunes âgés entre 7 et 14 ans (asphyxiés en permanence par des programmes abrutissants), l’étude prouve que Mimie Mathy se fait mater par des plus grands qu’elle. Parmi les favoris, Audrey Lamy et Loup-Denis Elion à la complicité fantasque dans «Scènes de ménage» affichent une belle progression. Djamel Debbouze, grimpe dans ce classement tel son Marsupilami agile voltigeant de branche en branche. A défaut d’une autre main, je pense que ça lui fait une belle jambe. Nos hommes politiques demeurent moins bien lotis. François Hollande et Nicolas Sarkozy se positionnent à la 48 et 49ème place. Notre président surnommé Porcinet méritait une meilleure considération  de la part du JDM.  Chez les adultes ou les ados, François n’a vraiment pas la côte en ce moment. Quant à l’ancien sélectionneur de notre pays en crise, il se consolera avec la gestion d’un fonds d’investissement qatari de 500 millions d’euros. Cela vaut bien toutes les premières places du monde. A fortiori, le fauteuil éjectable de l'Élysée. Gérard Depardieu, le plus slave de nos compatriotes, clôture la liste des 50 personnalités. Ce n’est malheureusement pas une blague belge.
Joséphine vit actuellement une mauvaise passe dans l’univers impitoyable du PAF mais finira bien par trouver son propre ange gardien pour regagner l’estime infinie des téléspectateurs. De tout là-haut, son patron doit se repaître de ce spectacle consternant. Dieu ne fume pas que du havane, il boit aussi du petit lait.

Hervé Gaudin.

vendredi 15 mars 2013

Insolite


L’aidant de l’amer


L’honnêteté ne paie pas. Le courage guère plus. Paul Marshallsea, un brave gallois âgé de 62 ans logiquement en arrêt maladie pour surmenage a défié un requin d’1,8 mètre afin de protéger des enfants partis en baignade sur une plage australienne située à proximité de Brisbane. N’écoutant que son instinct protecteur, le sexagénaire réussit sans difficulté à chasser des eaux balnéaires le dangereux prédateur. Sans l’ombre d’un soupçon sur les conséquences à venir, il aurait du s’abstenir avant de se la jouer «Alerte au malotru». En effet, malheur lui en a pris de protéger les chérubins en maillot de bain car son employeur l’a remercié avec un joli courrier de licenciement dès son retour à Merthyr Tydfil. Dès que la vidéo fut postée sur le net, les médias se sont empressés de relayer l’information plus rapidement que le coup de mâchoires d’un grand blanc. Nous pouvons aisément comprendre que son patron n’avale pas des couleuvres en regardant son employé torse nu, en forme olympique et en pleine possession de ses moyens. Nous avons tous rencontré un collègue tout  vêtu et tout bronzé, les cernes effacées par un repos longue durée vous expliquant en toute sérénité que les vacances à la campagne prodiguées par son médecin complice l’ont revigoré au plus haut point. Sans remettre en cause le traitement de ce collègue de bureau aux poils rugueux plantés dans le creux de sa main (une feignasse quoi), il est difficile de gober ces excuses à 1,50€. Ce billet d’humour ne dépasserait pas les limites du risiblement correct si le patron en question ne dirigeait pas une association de défense des enfants.
Qui est le vrai coupable dans cette histoire? Est-ce Youtube ou Dailymotion, diffuseurs universels de crétineries domestiques et d’exploits filmés à l’insu de tous les estivants intrépides sur notre planète? Est-ce le vacancier anonyme impatient d’appuyer sur le bouton ON de son caméscope? N’aurait-il pas été plus judicieux de mater la belle blonde toute huilée de monoï à côté du barbu bedonnant qui ronfle sur sa serviette à moitié couverte de sable? Est-ce le big boss dépourvu d’attendrissement en voyant ces enfants libres de patauger sans être croqués comme un sandwich club jambon crudités? Ou enfin, le poisson vorace qui essayait de se frayer un chemin limpide pour se sustenter de quelques membres inférieurs plongeant la population locale dans un chaos hépatique?
Paul le «papa poulpe» ne digère pas le mépris affiché face à son héroïsme au goût amer. En 2013, aider son prochain ne nourrit pas son homme ni les requins. Cela ne valait pas la peine de se mouiller pour être viré aussi sec.

Hervé Gaudin.

mardi 12 mars 2013

Chauffe Marcel, chauffe!

La java triste

L’accordéon noir toujours aimable jouera sans son orchestre. Bretelles baissées, l'instrument ronflant du bal musette balance sans demi-mesure une dernière java bleue à travers cette brume hivernale qu’une simple chansonnette peut dissiper. L’hirondelle des faubourgs n’atteindra pas le printemps. Georgette Plana s’en est allée emportant avec elle la mémoire guinchante d’après-guerre. Le temps de la rengaine a sacrifié ses airs ringardisés par un siècle ingrat où des artistes béatifiés disparaissent plus vite qu’ils n’apparaissent. 
Une courte carrière enrichie de reprises permit à cette agenoise à la voix gouailleuse de remporter de francs succès populaires. Sur scène, elle accompagna Bourvil, Antoine et le groupe Martin Circus. Bien plus tard, Pascal Sevran raillé de donner une vraie chance au répertoire français, l’invita à plusieurs reprises dans son émission culte égayant les salles de repos dans les maisons de retraite. Elle finit sa vie à l’Isle Adam, méconnue et oubliée. Pour autant, doit-on se moquer de ces refrains d'antan mêlés aux souvenirs émus de nos grands-parents? Pensez-vous que nos ascendants abrutis par une version aggravée de l’épileptique tecktonik ou du grotesque Gangnam style, écouteraient encore Zaz, interprète bohème et perce tympans? Dans le tourbillon de l’ennui où les générations MP3 bannissent pour toujours ces vieux tourne-disques au diamant éternel, je regrette cette époque bénie des guinguettes enchanteresses. Le petit vin blanc y coulait à flot au bord de la Marne habillée de nénuphars rondelets. Un soleil lourd se reflétait en été sur l’eau verte où se baignaient des grenouilles de passage. Entre les tables grinçantes, les femmes aux robes fleuries tourbillonnaient au cou d’un compagnon de fortune, casquette à carreaux posée en biais sur une chevelure gominée et les mains crispées fermement au bas du dos. Puis la foule étourdie les emportait jusqu'à la tombée de la nuit. De ces cafés dansants, transpirait cette joie de vivre stimulée par deux guerres assassines. Comme une toile de Fernand Léger, la musique de Georgette Plana sentait bon l’air d’un temps que les moins de vingt ans regretteraient de ne plus connaître.

Hervé Gaudin.

vendredi 8 mars 2013

Journée de la femme


 Girl power


Vieux misogynes de la première heure, une bière serrée dans une main et la télécommande dans l’autre… dehors !

En ce vendredi 8 mars 2013, la journée internationale de la femme symbolise la reconnaissance de ses droits légitimes dans une société masculinisée à outrance depuis des siècles.
La violence physique et l'oppression morale exercées sur la mère de tous les vivants ne freineront pas cette ambition certifiée d’être respectée dans ce monde décadent. La femme n'est plus seulement cet obscur objet du désir ni un robot ménager utile aux tâches quotidiennes. C'est fini tout ça. Girl power et bas les masques !
En France, il n'est plus question de brûler des soutifs sous le nez de quelques réfractaires à ce rêve d'égalité. Nous les hommes, pauvres diables figés sur un piédestal fragilisé, se voient au 21ème siècle relégués au second plan. Fallait bien que cela nous tombe dessus un jour.
La femme réclame aussi son métro-boulot-dodo ainsi que tous les autres emmerdements habituels. Sa représentation ne se limite plus à un corps sculptural issu des plus grands tableaux impressionnistes. Elle arbore un joli ensemble veste sombre au pantalon taille basse, porte un attaché case et donne des ordres. Oh capitaine, MA capitaine, elle réussit avec perfidie à passer du bureau au vibro et laisse le mari ballot préparer l'apéro. Elle sait gérer sa vie privée toute seule comme une grande entre un portable saturée et des copines en détresse amoureuse. Liliane Bettencourt, riche héritière et classée dans le top 10 des plus grosses fortunes actuelles, a fait transpirer plus d’un homme d’affaires. Sa réussite frôle l’indécence: l’auréole, parce qu’elle le vaut super bien.
Aujourd’hui, la femme active a pris du galon et se vanterait presque de son nouveau statut social bravant mille dangers sur les trottoirs bondés de la 5ème avenue ou déchirant des lianes à la machette en pleine forêt amazonienne. Héroïne de la saga «Tomb raider», Lara Croft l’aventurière aux formes généreuses donnerait une raclée humiliante à Tarzan, aux armées puissantes de «Call of duty», aux potes de Pikachu et à notre première dame Valérie Trierwieler.
A travers son environnement virtuel, Lara Croft révèle un aspect d’une libération accomplie. Sans provocation, je l’imaginerais bien remplacer la Marianne de notre Révolution Française. Un buste de Lara en bronze dans toutes les mairies de notre hexagone représenterait tout aussi bien un archétype générationnel qu’un symbole féminin. En chaque femme sommeille cet athlète de l’extrême. Elle ne se laisse plus faire, impose ses choix et fonce dans le lard du cochon machiste pendu à ses préjugés dédaigneux. Dès lors, elle supprime le fantasme déguisé derrière la bonne bourgeoise aux ongles rouges vernis exhibées dans le papier glacé des magazines de salle d'attente. Lara, tout feu tout femme crache le feu pour se révéler presque parfaite. De toute son âme canine, elle montre les dents, sort les armes et continue le combat. À l'instar de votre serviteur épistolaire, les hommes de cro-mignons se font dévorer tout cru sans réclamer leur reste. Avec Lara, l'égalité des sexes approche doucement mais sûrement.
Dans le berceau de l’humanité, la femme a donné la vie à ceux qui l’ont maltraitée ou aimée. Et rien que pour ses yeux, ça méritait bien une chronique.

Hervé Gaudin.

mardi 5 mars 2013

Sitcom

 Débile idylle

Toute une génération innocente se sent bafouée suite à la diffusion choquante d'un teaser de la nouvelle saison du sitcom «Les mystères de l'amour» sur TMC. Annette la bigleuse (Magalie Madison) n'a pas uniquement lâché ses nattes torsadées. Elle s'est lâchée tout court. Le temps de l’innocence à fleur de pouffe, des happy hours interminables après les cours, des cachotteries mesquines et des jalousies de basse-cour, est bel et bien révolu. Monsieur Girard (Bruno Le Millin), désormais veuf et australien d'adoption repoussait autrefois les avances feutrées de l'adolescente pot de colle. Les temps changent et les hormones mâles s’emballent grave. Les mêmes scénaristes à l’imagination débordante n'ont rien trouvé de mieux que de les acoquiner dans une scène très explicite dans un lit conjugal. Et oui mes amis lecteurs, Annette couche avec le daron de sa meilleure amie Justine. Depuis, elle s’est émancipée en s’autorisant face caméra des dérapages plus ou moins contrôlés. Aux antipodes des premiers émois dissous dans des frissons corporels, des yeux pétillants, de la guimauve étriquée dans des niaiseries pubertaires et des parties de flipper pour épater ton meilleur pote qui a des vues sur ta copine, je comprends les fans de l’époque aujourd’hui à la trentaine bien tassée: ça fout les boules! En nous jetant en pleine figure cette image moderniste de la cougar attitude, on finit par se lasser. Un paternel qui roucoule avec une jeunette, ça s’appelle comment? Je vous donnerai la réponse lorsque ma tranche d’âge dépassera la limite du sexuellement incorrect.
Assailli par les réactions en chaine, le producteur Jean-Luc Azoulay adepte du mauvais goût se défend dans Voici. Selon ses déclarations, cela n’est pas gênant dans l’absolu. Donc, je lance un appel ô combien désintéressé pour la renaissance prochaine de la série américaine «Sauvés par le gong». Le proviseur Mr Belding quitterait sa femme pour les attributs de Kelly Kapowski. Pire encore, dans la série «Le miel et les abeilles», Lola sans dote ni culotte perdrait toute confiance en elle suite à la décision du tribunal familial la privant de la garde de son fils illégitime avec Joé le coucou. Je vous l’accorde, la réalité a presque dépassé la fiction mais ça donnerait également le bourdon si ce malheur existait au coeur de la création artistique. Malgré l’évolution des mœurs, restent d’irrémédiables nostalgiques de cette sitcom rose bonbon où les seules préoccupations se focalisaient sur l’organisation d’une fête surprise ou d’une tactique à adopter afin que Jérôme se réconcilie avec Géraldine sans rendre Jalouse Deborah (Debbie pour les intimes) trop timide pour avouer ses sentiments. Tous ces amoureux du grand public se cajolaient habillés sous la couette. Ridicule mais soft. Désormais, ils sont filmés à poil l’air rêveur post fornication. Plus adéquat mais tendancieux.
L’amour décrit dans cette supercherie chimérique ne rime pas avec toujours. D’un revers de ma main leste, je balaie cette débile idylle promise aux trépas de la télévision câblée. Mon espoir se porte vers des histoires authentiques où les ébats de tourtereaux ne battent pas de l’aile.

Hervé Gaudin.

vendredi 1 mars 2013

Merci à tous!

Les Minicroniks ont atteint le seuil des 500 vues!
Un grand MERCI pour votre soutien et votre fidélité.

@ bientôt...

Hervé Gaudin.