lundi 4 février 2013

Dépénalisation


Une annonce fumante

Outre la première lettre de leur nom, Vincent Peillon et Brad Pitt ont un autre point commun: ils sont favorables à la dépénalisation des drogues douces.  Cette annonce des plus fumantes de la part de la star américaine fait le buzz sur la toile quelques jours après la déclaration de notre Ministre de l’Education nationale entrainant un malaise certain au gouvernement.
De prime abord, l’acteur revendique clairement avoir consommé de la Marijuana dans les années 90 et critique avec virulence la politique de son pays qui traite les consommateurs réguliers comme des criminels et non des malades. Sans vouloir jouer les rabat-joints, une étude récente américaine indique que le cannabis et les autres substances voisines provoquent des effets similaires à ceux de la cocaïne, de l’héroïne, de l’alcool ou de la nicotine sur le cerveau humain. De quoi alimenter le débat déjà houleux sur ce problème de société et de santé publique.
Suite à la présentation du documentaire « The house we live in » réalisé par Eugene Jarecki sur le trafic de stupéfiants, Brad en fait forcément son dernier cheval de bataille. D’autant plus qu’il en est le producteur exécutif. Grosso modo, on imagine que ça ressemblerait à une grande maison “beuh” adossée à la colline, on y vient à pied et on en ressort souvent foncedés ou menottés. Quoiqu’il en soit, sa position est claire à ce sujet, il n’y touche plus car ce n’est pas bien. Rassurons les plus conservateurs d’entre nous, il ne souhaite pas en faire l’apologie. Espérons que pour le héros de Troie, cette vaine bataille ne devienne pas son talon d’haschich. Sans lui couper l’herbe sous le pied, ses intentions demeurent nobles mais quelque peu stériles car l’Amérique a dépensé la bagatelle de 500 millions de dollars dans la lutte contre les narcotrafiquants dont les principaux producteurs viennent majoritairement du Mexique et de la Colombie. Sachant que Barack Obama reste hostile à cette mesure, le changement n’est pas pour maintenant ni jamais. Comme son adversaire Mitt Romney campe sur la même position, son rêve partira sans doute en fumée. 
Pour adoucir les mœurs, Brad Pitt vante la qualité des effluves féminins pour Chanel n°5 dans un spot publicitaire très glamour. Une coïncidence stupéfiante et toute aussi cocasse aurait pu le conduire à promouvoir le parfum Opium.

Hervé Gaudin.

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