lundi 4 février 2013

Twitter & Cons

Source: 20minutes.fr


Stickers et aboiements

En ce début d’année 2013, twittera bien qui twittera le premier ou… la première! Comme ses acolytes face à un mur porteur défraîchi ou une vieille mansarde fissurée, la décoratrice attitrée de M6 s’est jetée à cœur fendu sur la toile contre Uber, une société de taxis pratiquant - selon elle- des prix exorbitants la nuit de la Saint Sylvestre. S’estimant avoir été pigeonnée, la star du placo s’essaie au plaquage virtuel en assénant l’entreprise de noms d’oiseaux.
Bien que le réveillon du jour de l’an donne lieu à des majorations tarifaires habituelles, Dam la bricoleuse monte irrémédiablement au créneau lorsque ses propres amis se font rouler. Soucieuse de son image peu élogieuse suite à ce scandale, l’entreprise s’explique par des arguments peu recevables par la présentatrice qui ne décolère pas.
Je me souviens de ce slogan publicitaire « il faudrait être fou pour dépenser plus » évoquant la marque de chaussures Eram. Dans ce contexte inverse, le compteur tourne autant que la perceuse visseuse à l’heure où les bricolos du dimanche s’affalent sur leur divan bon marché en notant les fameux conseils de la Valoche qui garde les mains dans les poches. Justicière des mal logés, Valérie enfile sa cape de justicière urbaine en défendant les gentils arnaqués contre les vilains mécréants.
“Cette nuit vous avez menti et volé des pauvres gens larchouma quoi, s’esclaffa-t-elle sans atermoiement sur le réseau social. Moi-même soucieux d’enrichir mon vocabulaire déjà bien garni, j’ai trifouillé sur nos lexiques en ligne pour connaître l’origine de ce mot. La honte! Voulait-elle nous avertir. Toujours soucieux de la sémantique, je m’interroge, je décortique et je tique. Cette phrase traduite mot à mot ne veut strictement rien dire. Chez elle, le clignotant est défectueux et sa direction n’est pas très assistée. Les malheureux twittovores friands de « tweetclash » n’ont rien vu. Les chauffeurs de taxis peuvent désormais conduire tranquilles.
Après D&Co, je lui propose un nouveau concept : Dico & Co. Si maître Capello nous sourit de là-haut, je l’invite à rejoindre nos plateaux car la Damidot des beaufs, j’en ai plein l’dos. Si Valérie a fait les comptes, je me ravis de lui régler le sien.

Hervé Gaudin.

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